Ces assemblages symboliques se veulent une tentative de raccorder l'imaginaire à la nature par le biais de l'art, ici vecteur de métamorphoses ovidiennes, révélateur de l'enchantement des mythes.
Les noms et intitulés de ces nymphes sont tirés des mythologies grecque et romaine.
Cette série est née de la volonté de créer des chimères entomologiques en assemblant de vrais insectes avec des végétaux modifiés. Lors de la conception de ces entités, le souci d'une certaine cohésion visuelle et fonctionnelle a guidé l'unification des fragments croisés.
Les premiers insectes sur lesquels je suis intervenu appartenaient à la familles des phasmes. Pour survivre, ces merveilles d'adaptation ont la particularité de se fondre dans leur environnement en imitant à la perfection des feuilles (mortes ou vertes), ainsi que des brindilles (avec toutes leurs particularités : taille, nœuds, cicatrices).
Pour ailer ces nymphes, j’ai mis au point une formule longue et délicate, qui décolore les feuilles végétales et leur donne la transparence et la finesse d’ailes d’insectes.
Ainsi l’animal ressemble à s’y méprendre au végétal et le végétal, à l’animal.
Pratiquer cette greffe végétale sur l’animal, c’est d’une certaine manière exaucer ces phasmes qui aspirent de manière évolutive au règne végétal. Mais les exaucer, c’est aussi les condamner, ces nouveaux membres immaculés trahissant leur camouflage, avec pour conséquence de les rendre visibles aux yeux de leurs prédateurs naturels.
Par la suite, d'autres insectes ont fait leur entrée dans cette collection de nymphes : libellules, papillons, cocons de verres à soie... Ainsi que d'autres matériaux naturels appartenant aux 3 grands règnes : animal, minéral et végétal.
Les noms et intitulés de ces nymphes sont tirés des mythologies grecque et romaine.
Cette série est née de la volonté de créer des chimères entomologiques en assemblant de vrais insectes avec des végétaux modifiés. Lors de la conception de ces entités, le souci d'une certaine cohésion visuelle et fonctionnelle a guidé l'unification des fragments croisés.
Les premiers insectes sur lesquels je suis intervenu appartenaient à la familles des phasmes. Pour survivre, ces merveilles d'adaptation ont la particularité de se fondre dans leur environnement en imitant à la perfection des feuilles (mortes ou vertes), ainsi que des brindilles (avec toutes leurs particularités : taille, nœuds, cicatrices).
Pour ailer ces nymphes, j’ai mis au point une formule longue et délicate, qui décolore les feuilles végétales et leur donne la transparence et la finesse d’ailes d’insectes.
Ainsi l’animal ressemble à s’y méprendre au végétal et le végétal, à l’animal.
Pratiquer cette greffe végétale sur l’animal, c’est d’une certaine manière exaucer ces phasmes qui aspirent de manière évolutive au règne végétal. Mais les exaucer, c’est aussi les condamner, ces nouveaux membres immaculés trahissant leur camouflage, avec pour conséquence de les rendre visibles aux yeux de leurs prédateurs naturels.
Par la suite, d'autres insectes ont fait leur entrée dans cette collection de nymphes : libellules, papillons, cocons de verres à soie... Ainsi que d'autres matériaux naturels appartenant aux 3 grands règnes : animal, minéral et végétal.